Brève
Conseil Général de Seine-Maritime
Provocations et ras-le-bol des salariés
Mardi dernier, et pour la troisième fois, les salariés du conseil général de Seine-Maritime se sont rassemblés et sont allés demander des comptes aux élus. Depuis plus de deux ans, ils subissent la politique d'austérité que leur imposent les orientations politiques départementales. Les salaires sont bloqués, mais il y a aussi les suppressions d'emplois qui se multiplient. Les conditions de travail deviennent mois après mois encore plus insupportables. Tous les services sont concernés : fermetures de centres médicaux sociaux, de centres des routes, suppressions de postes, non-renouvellements de CDD, mutations forcées, appel à la polyvalence... Les agents n'ont plus les moyens de garantir un service public de qualité aux usagers, cela a pour conséquences de nombreuses agressions, d'où les incidents et les arrêts-maladie liés au stress et aux mauvaises conditions de travail.
Au total, ce sont 619 postes qui sont vacants, le conseil général devait les combler en 2013 et ils sont toujours attendus. La mauvaise foi du président du conseil général, M. Didier Marie, exaspère tout le monde. Selon ses calculs, il n'y a eu que trois suppressions de postes permanents et 38 départs de contractuels.
Mardi matin, plus de cent grévistes se sont mobilisés. Certains ont réussi à entrer dans le pigeonnier de la salle de réunion des élus où se tenait la séance plénière. Ils ont lancé des tracts avec leurs revendications. Cela n'a pas plu à tout le monde... puisqu'un « gros bras » s'est précipité, très agressif. Il a menacé les délégués, bousculant l'une d'entre elles.
Ça se passe comme ça au conseil général de Seine-Maritime, à majorité ... socialiste ? faucialiste !