Renault fait défaut et en appelle à l’Europe

Depuis 2008, Renault a organisé divers plans de « départs volontaires » dans ses usines : plus de 1000 salariés ont été concernés à Sandouville et au total plus de 4000 ; Renault assurant chacun d'un suivi ou d'un reclassement. Mais 3 ans plus tard, nombre de ces anciens salariés se retrouvent sans rien et 3 582 d'entre eux sont aujourd'hui dans l'urgence. Après avoir prêté 3 milliards d'euros à bon compte à Renault, les pouvoirs publics ne lui réclament rien.

Bien au contraire, l'Etat français vient de lui obtenir l'intervention d'un fonds créé spécialement pour les grandes entreprises à l'échelle européenne. Ce « fonds européen d'ajustement à la mondialisation » va débloquer 24,5 millions pour faire face aux responsabilités sociales que Renault refuse d'assumer.

Renault fait des profits, met des travailleurs dehors et demande de l'argent public - du parasitisme capitaliste dans les grandes largeurs.