La mobilisation et la détermination ont fait reculer la direction

Vendredi 18 janvier, plus de 1 200 travailleurs de l’usine Arc se sont retrouvés devant les bureaux de la direction de l’usine où se tenait une réunion entre les directeurs et les syndicats.

Des travailleurs d’équipe de nuit ont débrayé dès 3 heures du matin, avec les militants de Sud et de FO. Ils se sont rassemblés devant l’usine pour se faire voir et rappeler aux ouvriers l’importance du rassemblement. Les salariés qui étaient d’équipe du matin ont débrayé massivement. Beaucoup de machines, de lignes étaient à l’arrêt. Les jours précédents, tous les syndicats avaient appelé à se mobiliser.

Face à la mobilisation et à la détermination des travailleurs qui, dans chaque équipe depuis mardi 15 janvier, débrayent au moins deux heures par poste, le directeur général a annoncé que la direction renonçait à toucher au temps de travail et au salaire. Une clameur générale a accueilli cette nouvelle.

Le directeur général a cependant continué à faire peser des menaces sur les salaires et les emplois. Il a évoqué la nécessité de trouver des solutions pour réduire de 9 millions d’euros la masse des salaires, menaçant de ne pouvoir payer les salaires de mars.

Il a invité les syndicats à l’aider à trouver des solutions. Les travailleurs qui étaient présents ont, eux, affirmé : aucun sacrifice supplémentaire ! Les actionnaires, dont la famille Durand, se sont enrichis sur le travail des ouvriers : ils disent qu’il faut trouver 9 millions ? Aux actionnaires de payer !