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Brève
Arjo-Wiggins (Wizernes) et Stora Enso (Corbehem)
L’État complice des actionnaires des papeteries pour fermer les deux usines

Début Janvier, le syndicat CGT d’ArjoWiggins et l’association des ex-salariés de Stora Enso ont obtenu du président du Tribunal de Grande Instance de Lille une perquisition au siège de Sequana et de Stora Enso dans le but de mettre à jour des preuves de la volonté de ces deux sociétés d’empêcher tout projet de reprise de l’activité de ces deux usines. Ils appelaient aussi à manifester le mardi 7 mars à Lille pour dénoncer la démarche des deux groupes d’annuler les perquisitions.
En 2014, chacun de ces deux groupes décidait de fermer son usine du nord de la France, avec 350 suppressions d’emplois à Corbehem et 320 à Wizernes.
Trois ans plus tard, avec un piquet devant l’usine tenu par la CGT, les machines de l’usine Arjo-Wiggins n’ont toujours pas été démantelées, malgré les tentatives de la direction.
L’hypothèse d’une reprise de l’activité n’est toujours pas abandonnée mais elle est, pour l’instant, empêchée par le refus du groupe Sequana (dont 35% des actions sont détenues par l’Etat) de vendre le site.
Alors que des centaines d’emplois ont été supprimés avec la complicité des gouvernements successifs de Hollande, les patrons des papeteries continuent à augmenter leurs profits en limitant la production de papier.
La moindre des choses seraient de prendre sur leurs profits passés et présents pour maintenir les emplois et de les empêcher de nuire.