Gare de triage ferroviaire de Somain abandonnée ? : L’État met la route au service des profits capitalistes05/03/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/03/Moins_de_camions_-_CGT.jpg.420x236_q85_box-59%2C0%2C571%2C288_crop_detail.jpg

Brève

Gare de triage ferroviaire de Somain abandonnée ?

L’État met la route au service des profits capitalistes

Illustration - L’État met la route au service des profits capitalistes

Le train serait trop cher et pas assez souple pour les patrons dont les seuls soucis sont plus de profit, tout de suite, quelles qu’en soient les conséquences !

Le trafic de fret géré par la SNCF et ses concurrents ne cesse de régresser dans le pays, les voies de chemin de fer desservent de moins en moins d’entreprises, avec comme conséquences la disparition de gares de triage, la suppression de personnel des chemins de fer et en contrepartie l’encombrement et l’usure des routes par les multitudes de camions et la pollution qui s’en suit.

Tout ça parce que les entreprises de transport n’assument qu’une faible partie du coût des routes, des autoroutes et du coût de la pollution. Alors bien sûr ce sont les profits qui augmentent, au détriment de toute la population.

La gare de triage de Somain serait en voie d’abandon par la SNCF, pour être transférée à Grande-Synthe, près du port de Dunkerque, aggravant encore la disparition d’emplois dans le Douaisis alors que le chômage y est déjà très élevé.

Ce qui serait socialement utile, c’est la multiplication des transports ferrés, globalement plus économiques que la route, et donc la multiplication des voies de chemin de fer et de gares. En contraignant les entreprises à les utiliser !

Bien sûr, cela supprimerait des emplois induits par le transport routier, mais plutôt que d’opposer un secteur à l’autre, une corporation à une autre, il faut imposer un partage du travail entre tous et une reconversion des professions sans qu’il y ait de perte de salaire.

En supprimant les cadeaux aux entreprises et en prenant sur les profits des entreprises et des banques, l’État aurait largement les moyens de cette politique.

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