Pour le patron, pas de quoi se faire mousser

Le patron du groupe de transport TSA et des Brasseries de Saint-Omer et Goudale s’offre, dans la presse locale, une page de publicité sur le thème du bon patron. Il annonce un treizième mois et 3 % d’augmentation pour 2022, uniquement pour les salariés embauchés. Il se prend pour un bienfaiteur ?

Mais toutes les richesses réalisées sont uniquement le fruit des travailleurs, de leur sueur, de leur énergie, de leur santé. De plus, le patron de TSA et des brasseries, comme bien des patrons, est gavé d’argent public. En décembre, la Communauté de communes (CAPSO) a voté 200 000 euros supplémentaires d’aides publiques en plus des 800 000 euros déjà annoncés par l’État.

Ces augmentations de salaire et ces primes ne sont qu’une petite part des profits accumulés année après année. Les salariés du groupe, comme l’ensemble du monde du travail, n’ont pas à considérer cela comme un cadeau mais comme une petite partie de ce qui leur est dû.