La colère s’accumule

Durant le mois d'octobre, à la Servair, entreprise qui fait les plateaux repas pour les avions sur l’aéroport de Roissy, 150 à 200 salariés au total ont participé à divers débrayages avec deux autres filiales du groupe
(PAC et ACNA).

Les causes du mécontentement sont multiples. La hausse des prix, le bas niveau des salaires avec des conditions de travail de plus en plus dures, des effectifs qui sont passés de 2 000 CDI à 1 400, avec plus de 300 intérimaires pour une activité à peu près au niveau d’avant la pandémie. Il y a aussi la remise en cause du remboursement partiel des billets d’avion. Et dernière attaque, la la suppression de l’équipe de nuit du service de la laverie ce qui représente une baisse de revenu d’environ 400 euros pour les travailleurs concernés,

En plus de ces mobilisations, la CGT a porté plainte contre la Servair et l’a obligée à appliquer la convention collective du transport aérien, plus favorable que celle de la restauration qu’elle appliquait. Mais, loin de payer les arriérés de salaire dus, la direction s’est contentée de changer l’intitulé des feuilles de paye.

Des mobilisations qui ouvrent la voie.