La canaille, ça ose tout

Lors des dernières grèves des ouvriers de la NRL on a entendu le président de la FNTR pousser des cris d’orfraie contre les grévistes qui lui auraient fait perdre de l’argent. Il est allé se mettre en scène devant les grilles de la préfecture pour réclamer des indemnisations.

Ce monsieur Caroupaye s’est bien gardé, dans la même période, de faire autant de bruit autour de sa condamnation par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à 12 000 euros d’amende pour « entrave à la libre désignation des délégués du personnel, pour faux et usage de faux, obstacle à l'exercice des fonctions d'un inspecteur du travail, pour jet ou abandon de déchets dans la mer. »

Mépris des travailleurs et appât du gain voilà bien l’image de l’exploitation patronale.