- Accueil
- Île de la Réunion
- La Réunion : Sainte-Marie : des parents font échec à la suppression d'une garderie municipale
Brève
La Réunion
Sainte-Marie : des parents font échec à la suppression d'une garderie municipale
Lors de la rentrée scolaire, fin janvier, les parents de l'école primaire du quartier populaire de Terrain Elisa à Sainte-Marie apprenaient par une association que la garderie était supprimée suite à la non-reconduction des contrats aidés qui exerçaient dans cette école et assuraient ce service. Ils apprenaient aussi que les garderies des quartiers plus peuplés et moins déshérités des bas (centre-ville, Duparc, Rivière des Pluies) étaient maintenues. Tous ces faits ont été ressentis par ces parents comme une injustice.
La garderie municipale organisée sous la responsabilité du CCAS permettait aux parents de déposer leurs enfants à 7 heures et de les lui confier jusqu'à 17 h 30 ce qui arrangeait beaucoup les parents travailleurs.
La mairie, de droite, n’avait même pas informé les parents du changement de situation. En revanche elle avait sans gêne communiqué les coordonnées des parents à cette association privée chargée de prendre le relais de la garderie municipale. Si le tarif restait le même, 15 € par mois et par enfant, le nombre de jours de garderie était ramené de 5 à 4, et les horaires étaient ramenés de 8 h à 15 h 30, mettant ainsi les parents dans la gêne pour garder leurs enfants le 5ème jour, les déposer le matin et les récupérer le soir après le travail.
Sur une quinzaine de parents concernés, sept décidèrent mercredi 7 février de protester contre cette décision. Ils se rassemblaient dans un premier temps devant l'école, puis décidaient d'aller demander des comptes au responsable du CCAS à la mairie où finalement ils réussirent à interpeller le maire en personne.
Après plus d'une heure de débat, celui-ci revenait sur sa décision de supprimer la garderie municipale de leur quartier, rétablissant les mêmes horaires qu'avant les vacances, mais maintenant cependant la réduction du nombre de jours à 4 par semaine.
Satisfaits de leur action, les parents mobilisés commentaient ce recul de la mairie en disant qu'ils avaient réussi par leur action à contrecarrer ce mauvais coup, malgré les coupes budgétaires de Macron et de son gouvernement, et qu'il fallait en tirer une leçon pour la suite et en faire la publicité autour d'eux !