De l'énergie à revendre pour taxer la population !

La Séchilienne Sidec s'est implantée dans les années 1990 dans les DOM pour y développer, disait-elle, la production d'électricité à partir de sources d'énergie renouvelables.

Au fil des ans, la proportion de l'énergie produite à partir de la bagasse (déchet de canne) s'est réduite par rapport à celle produite à partir du charbon, car le tonnage de canne produit plafonne alors que la consommation augmente d'année en année. Cela n'a pas empêché EDF de racheter pendant toutes ces années l'électricité produite par le privé bien au-dessus du prix de revient de son kilowatt au prétexte qu'il s'agissait d' « énergie verte »...

En 2012, grâce au contrat avantageux passé avec son unique acheteur, EDF, le bénéfice de la Séchilienne Sidec a atteint 33,5 millions d'euros, en hausse de 4 % par rapport à 2011.

Cette année la Séchilienne Sidec, rebaptisée entre temps Albioma, a obtenu de son acheteur EDF qu'il prenne « mieux en compte ses nouveaux coûts logistiques et environnementaux », relate le site Investir .fr du 12 juin dernier. Entendez par là qu'EDF va débourser encore plus pour couvrir les nouveaux investissements d'Albioma qui a, entre autres, des visées sur le marché brésilien.

D'ores et déjà les dirigeants de cette entreprise annoncent un bénéfice de 42 millions pour 2013... dont la charge sera supportée en fait par tous les abonnés d'EDF au travers de la Contribution aux charges de Service Public de l'Électricité (CSPE) !