Ils ne se gênent pas tant que nous ne les gênons pas23/08/20132013Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Ils ne se gênent pas tant que nous ne les gênons pas

Non content de ne pas régler leurs dettes sociales, de plus en plus de patrons se sont mis aussi à ne pas payer les salaires. Pas question pour eux de prendre sur leurs profits accumulés qu'ils ont souvent placés dans l'immobilier ou dans la création d'autres entreprises, ils attendent d'être placés en redressement ou liquidation judiciaire pour passer la patate chaude aux AGS qui règlent, jusqu'à présent, les arriérés de salaires. En 2012, l'assurance avait réglé 22,5 millions d'euros à la place des patrons, en 2013 ce chiffre pourrait avoisiner les 27 millions.

Seuls les travailleurs trinquent dans l'affaire, bien sûr quand ils perdent leur gagne-pain, mais aussi parce qu'il leur faut attendre des mois pour récupérer leurs salaires impayés. Tel est le cas des 63 travailleurs de RVD (peinture et étanchéité), des 25 salariés de EGCE (électricité) ou encore des dizaines d'employés du gardiennage des entreprises UPG et COPS qui se sont retrouvés sur le pavé ces derniers mois.

Dans ce contexte de crise, mais aussi de magouilles patronales en tout genre, l'ouverture des livres de comptes des patrons permettrait de leur présenter la note à payer, car ce sont les seuls responsables du désordre et de l'injustice qui règnent actuellement dans la société.

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