Iris (sécurité) : mort au Conseil général21/04/20132013Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Iris (sécurité) : mort au Conseil général

Pris d'un malaise cardiaque dans la nuit du 16 au 17 avril sur son lieu de travail au Conseil général à Saint-Denis, un employé de la société Iris âgé de 52 ans, chargé de la surveillance des locaux de cette administration, a tenté plusieurs dizaines de fois de joindre les responsables de son entreprise pour qu'ils lui portent secours. Pas un ne daignera répondre à ses appels désespérés. Ce n'est que tôt le matin du 17 avril qu'une responsable du Conseil général le découvrira perdant son sang. Les secours appelés ne pourront malheureusement rien pour lui et constateront son décès.

La société Iris fait partie de ces dizaines de société de surveillance dont un responsable national de ce secteur d'activité disait récemment que la moitié ne devraient pas avoir le droit de fonctionner, tant elles ne respectent aucune norme.

Dans cette société, comme dans tant d'autres, c'est la loi de la jungle : plannings changés à la dernière minute, retraits arbitraires sur salaire, non versement de la prime Cospar, pressions en tout genre des petits chefs sur les lieux de travail, qui n'hésitent pas à menacer les salariés, en particulier ceux qui réclament leurs droits.

Avec cette affaire de décès sur un site de travail, la direction d'Iris s'est un peu calmée. Elle s'est empressée de distribuer à nouveau des portables aux salariés et des chaussures de sécurité. Elle aurait aussi versé de la main à la main une somme d'argent à la famille du défunt... ce qui prouverait qu'elle ne cotise pas au fond de prévoyance prévu à cet effet.

Une ignominie de plus à mettre à son actif.

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