Les pétroliers pleurent les coffres pleins12/12/20132013Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Les pétroliers pleurent les coffres pleins

Sous la pression des pétroliers, les patrons des stations-services se sont mis en grève le mardi 10 décembre 2013 contre le décret Lurel qui devrait s'appliquer à partir du 1er Janvier 2014.

Pourtant ce décret n'apporte que très peu de changements aux décrets précédents en modifiant pour l'essentiel le mode de calcul du prix maximum des importations de leurs matières premières qui détermine le prix CAF (Coût-Assurance-Fret représentant un tiers du prix du sans plomb et la moitié de celui du gazole).

Comme jusqu'à présent, le préfet ne fera que fixer les prix des carburants uniquement en fonction des données fournies par les pétroliers, ce qui revient en fait à donner tout pouvoir aux Total, Shell et autres Engen dans la fixation de leurs propres prix.

C'est ainsi que, depuis des dizaines d'années, la population a été volée par les pétroliers avec la complicité de l'État qui lui-même perçoit entre un tiers (gazole) et la moitié (sans plomb) du prix du litre via l'Octroi de Mer et la Taxe Spéciale de Consommation des Carburants (TSCC). Ces impôts sont payés de la même façon par le travailleur, obligé de prendre sa voiture tous les jours du fait de l'insuffisance des transports en commun, et par le millionnaire, qui ne compte pas à la dépense.

Ce qu'il faudrait imposer aux pétroliers par ces temps de crise et de vie chère, c'est qu'ils fournissent à la population leurs prix d'achat et de revente de carburants, qu'ils remboursent ce qu'ils lui ont volé depuis des années et que les carburants soient vendus sans marge.

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