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Brève
Mais qui peut la croire
L'annonce par le groupe Colgate Palmolive de la fermeture de son usine portoise avec à la clé 33 suppressions d'emploi a fait réagir quelques politiciens locaux. La présidente centriste du Conseil général, Nassimah Dindar, en a profité pour fustiger les services de l'État qui ne s'activeraient pas assez, alors qu'elle dit les avoir sollicités pour envisager une reprise d'activité.
Des mots, rien que des mots de la part de celle qui, lorsqu'elle aurait pu agir concrètement s'en était bien gardé. En novembre 2009, les 1200 employés de l'ARAST, une association qui s'occupait de l'accompagnement des personnes âgées et des jeunes en difficulté perdaient leur emploi. Dindar et son équipe avaient alors, sans état d'âme, coupé les vivres à cette structure sous prétexte de déficit, privant des centaines de femmes de leur gagne pain et mettant de nombreuses familles pauvres dans la gêne.
Dindar est comme certaines bouteilles. L'apparence et l'étiquette peuvent être trompeuses mais le contenu toujours amer... pour les travailleurs.