Brève
Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime)
Ateliers SNCF de Quatre-Mares : une justice injuste.
Jeudi 28 octobre, le conseil des Prud’hommes de Paris a rejeté la demande de 154 cheminots, dont une cinquantaine de Quatre-Mares, qui réclamaient la reconnaissance d’un « préjudice d’anxiété » dû à l’amiante. La justice a suivi une fois de plus les arguments de la SNCF selon laquelle elle ne fait pas partie de la liste officielle des entreprises à risque amiante.
Non seulement la direction a exposé des centaines de travailleurs de Quatre-Mares, pendant des dizaines d’années, à une substance mortelle, mais en plus elle fait tout pour ne pas en assumer financièrement les conséquences. Or rien qu'aux ateliers, une trentaine d'agents, ayant des plaques pleurales à cause de l'amiante, sont partis en retraite anticipée et quatre sont décédés. Alors prétendre que la SNCF n'est pas une entreprise à risque amiante relève du mensonge pur et simple.
Les plaignants vont faire appel de cette décision inique de la justice. Ils ont raison de ne pas lâcher l’affaire !