Renault Cléon et Sandouville (Seine-Marime) : La précarité assure les profits20/10/20152015Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Renault Cléon et Sandouville (Seine-Marime)

La précarité assure les profits

Avec 1,4 milliards d’€ de bénéfice réalisé au premier semestre 2015, Renault se porte très bien. Sur le dos de ceux qu’il exploite et en tablant sur la précarité des ouvriers.

Ainsi à Cléon, sur 4 400 travailleurs, 1 200 sont en intérim. A Sandouville, sur 3 600, on compte 1 400 intérimaires qui assurent 90 % des postes sur chaîne. La direction ne veut plus embaucher et elle utilise la précarité des intérimaires pour leur imposer des horaires de travail aberrants : par exemple le lundi, elle fait faire des heures supplémentaires, mais le mercredi à cause d’une panne ou d’un manque de pièce, la journée n'est pas travaillée, et puis le samedi est travaillé en heures supplémentaires.

Ainsi les chaînes produisent sans stock et cela permet également une augmentation très importante de l’intensité du travail et donc de la productivité. 

De l’exploitation !

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