Un monde barbare

Tous les soirs de la semaine dernière, un jeune couple Angolais et leur bébé de 15 mois ont du chercher un abri pour la nuit : une église, l'hôpital, une chambre d'hôtel payée par des passants généreux... Le bébé est une petite fille et s'ils ont fui l'Angola c'est pour lui éviter le sort de leur première enfant , morte après une excision forcée ! Une solution plus humaine et plus pérenne sera peut-être trouvée après un rendez-vous prévu avec le service d'accueil des demandeurs d'asile. Mais d'où qu'ils viennent, qu'ils fuient la barbarie, la guerre ou la faim, nous avons ici tous les moyens d'accueillir décemment, de loger, de protéger tous les réfugiés et de leur donner le droit de circuler et de s'installer où ils le désirent.