Brève
Toulouse
Charité bien ordonnée…commence par le grand patronat.
Le 20 novembre, un homme a été verbalisé (100€) gare Matabiau pour avoir donné 70 centimes à une femme qui mendiait. Devant l’indignation légitime que cela a provoqué, la direction de la SNCF a finalement indiqué qu’elle allait annuler cette contravention.
Le grand patronat lui, sans faire la manche, se voit allouer des dizaines de milliards d’Euros sous la forme de crédit d’impôts et autres exonérations de cotisations sociales, prétendument pour créer des emplois et faire de la « recherche ». Une émission télé de « Cash investigation » a montré comment, non content de se gaver de finances publiques, le grand patronat s’affranchissait de toute règle quant à leur utilisation, pour que ces aides publiques se transforment, entre autres, en dividendes pour les actionnaires, tout en continuant à fabriquer des chômeurs.
Et là, il n’est ni question de contravention, ni même de contrôle, ministres et présidents se succèdent pour louer « l’esprit d’entreprise ».