Chez Aubert et Duval, le ronron des NAO a eu quelques ratées

Chez Aubert et Duval, comme partout, les Négociations Annuelles Obligatoires, ne sont qu’un rite annuel imposé où les « négociateurs » patronaux consentent quelques aumônes en guise d’augmentations de salaires. Ainsi la direction a annoncé que cette année il n’y aurait qu’un peu moins de 1% et c’est tout. A l’appel de la CGT, les travailleurs ont débrayé 2h par jour la semaine dernière et ont fait 8 h de grève le vendredi 5 février. Cette mobilisation a permis d’améliorer un peu les choses.

Mais en instaurant les NAO entreprises par entreprises, le gouvernement et les patrons ont divisé le monde du travail, en distribuant de la poudre aux yeux, sans écorner leurs profits. Pour imposer des augmentations dignes de ce mon, qui permettent de vivre correctement, il faudra dépasser ce cadre et se mobiliser tous ensemble.