Brève
Cahors
Hôpital : vous avez dit urgence ?
A la gériatrie de l’hôpital de Cahors, on a l’illustration parmi d’autres des conséquences des restrictions budgétaires : pour un étage de 15 chambres, il n’y a qu’une infirmière et deux aides-soignantes. Ce qui fait que la tournée des chambres finit à 17 heures au lieu de 14 heures. Et il arrive que la journée de travail puisse être allongée de 1h à 1h30, faute de personnel. Quant aux moyens insuffisants, cela va jusqu’aux draps qui manquent pour changer régulièrement les lits des malades. Alors, c’est le drap du dessus qui sert comme drap du dessous, c’est-à-dire que les lits sont à moitié propres.
Faute de moyens et de personnel, le quotidien est de plus en plus difficile à gérer. Et ce n’est pas l’enfumage du « plan d’urgence pour l’hôpital » annoncé par la ministre Buzyn, qui calmera la colère justifiée des hospitaliers.