La Ligue de l’Enseignement ou la ligue …des licenciements

Lundi 21 mars, c’est au cri de « Démission ! Démission !» que les salariés de La Ligue de l’Enseignement de Haute-Garonne, en grève depuis cinq semaines, ont accueilli leur directrice lors d’un rassemblement devant le Tribunal de Grande Instance. Elle a d’ailleurs dû quitter les lieux sans demander son reste.

Placée en redressement judiciaire depuis l’été 2015, cette association gère 24 centres de loisir et d’accueil périscolaire (CLAE) dans les écoles, pour le compte de la Mairie de Toulouse. Provisoirement retoqué par la Direction du Travail, le plan de la direction prévoit rien moins que d’abandonner le 1^er avril l’accueil dans les écoles et de supprimer 37 emplois administratifs. Mais ce sont en tout quelque 250 postes d’animateurs qui sont menacés par ce plan.

Un sursis pour les salariés, mais la direction prépare un nouveau plan. Quant à la Mairie de Toulouse, ce n’est pas le sort des travailleurs qui la préoccupe, mais de trouver un repreneur pour le marché.

Pour défendre leurs emplois, les travailleurs ne peuvent compter que sur leur lutte.