Brève
Toulouse
L’État contre les migrants
Le mardi 28 janvier, un charter a décollé de Toulouse pour Tirana, avec huit familles albanaises à son bord après une nuit passée au centre de rétention de Toulouse. Parmi elles, douze enfants âgés de 18 mois à 16 ans, et un enfant majeur. Cette opération menée par les autorités françaises et l’agence Frontex a concerné un plus grand nombre de familles arrêtées au petit matin.
A l’initiative de la CIMADE et de RESF, un rassemblement de protestation de 200 personnes a eu lieu le 29 janvier à proximité de la préfecture, son accès étant interdit par un impressionnant dispositif policier. A une délégation des manifestants, la préfecture a répondu qu’« elle faisait son travail ». Un « travail » qui consiste à s’en prendre à des pauvres qui fuient la misère, tout en flattant les préjugés xénophobes.
Non aux expulsions, non à la division entre pauvres : « entre nous, pas de frontières, liberté de circulation et d’installation ! »