Brève
Toulouse
Une ville qui n'est pas rose pour les plus pauvres
Une quinzaine de familles de demandeurs d'asile avec enfants, de diverses nationalités, se sont installées dans des tentes sur le trottoir devant le local de la Veille Sociale (le 115) dans le quartier St Cyprien, pour attirer l'attention sur leur situation. Elles sont en attente de logement, certaines depuis plus d'un an.
A l'hôpital Purpan, ce sont 75 personnes, dont 25 enfants, qui se sont réfugiées le lundi 19 septembre au pavillon Armengaud désaffecté, suite à leur expulsion de l'immeuble HLM d'Habitat Toulouse où elles avaient trouvé refuge.
Chaque jour une centaine de familles, mais aussi des hommes et des femmes seuls, font appel au 115 qui est complètement saturé car il manque un millier de places d'hébergement sur Toulouse.
Les pouvoirs publics restent sourds à toutes leurs démarches de demande de logement, les condamnant à passer l'hiver à la rue et dans l'insécurité.
Des rassemblements de soutien ont eu lieu à l'hôpital Purpan et devant le 115 pour dénoncer le scandale du mal-logement qui sévit dans une des plus grandes villes de la 6ème puissance économique mondiale.