Marseille : Les seuls coupables notoires12/07/20112011Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Marseille

Les seuls coupables notoires

L'employé du Monoprix-Canebière a eu finalement un jour de mise à pied au lieu d'être jeté à la rue. Et cela pour avoir pris dans la benne à ordure quelques salades et melons.

Cette menace de licenciement a indigné beaucoup de monde car ceux qui auraient du être sanctionnés, ce sont ceux qui paient des salaires si bas que les employés en sont réduits à prendre des fruits dans les poubelles.

L'année dernière, les employés de Monoprix avaient fait 22 jours de grève, avaient tenu des piquets de grève et s'étaient heurtés aux policiers qui voulaient les expulser. Les employés dénonçaient l'impossibilité pour beaucoup de femmes d'avoir un salaire correct avec des horaires imposés de 24 heures à 30 heures seulement et des salaires qui, même avec un temps complet, plafonnaient à 1000€. Plutôt que de recevoir les grévistes, les patrons avaient préféré perdre 500 000 € pour les dix premiers jours de grève.

Aujourd'hui, le groupe Casino et Galeries Lafayette, propriétaire de Monoprix, engrange de très confortables bénéfices. En toute logique, les seuls qui auraient du être condamnés sont les actionnaires et les Directeurs de la grande distribution. Ce sont en effet eux qui contraignent leurs employés à vivre avec des salaires de misère.

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