Finances Publiques à Nantes : En grève contre les suppressions d’emplois25/01/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/01/Finances_publiques.JPG.420x236_q85_box-215%2C0%2C1785%2C883_crop_detail.jpg

Brève

Finances Publiques à Nantes

En grève contre les suppressions d’emplois

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Au cours du rassemblement...

Jeudi matin, une centaine d’agents en grève se sont réunis devant le Centre des Finances Publiques de Nantes, avant de former un cortège – une première depuis longtemps – et d’aller tous ensemble s’inviter au Comité technique réuni pour entériner la disparition de 13 emplois en 2019 en Loire-Atlantique.

Ils se mobilisent contre les nouvelles suppressions de postes (déjà 258 en 10 ans) et les 18 fermetures d’accueil ; mais aussi contre les maigres primes et pour une augmentation uniforme de tous les salaires. Trois assemblées ont réuni jusqu’à plus d’une centaine d’agents la semaine dernière et cette semaine. Certains ont saisi l’occasion pour exprimer leur colère face à l’augmentation de la charge de travail, en particulier avec la mise en place, sans préparation ni formations adaptées, du Prélèvement à la source ; face au retard qui s’accumule fatalement pour leurs autres missions ; et face au mépris de la direction, qui nie les difficultés vécues au quotidien par l’ensemble des agents, et les lâche en rase campagne face aux usagers.

Ces derniers sont incités à ne plus se rendre en personne à l’accueil, et à passer plutôt par internet. Pourquoi cette « dématérialisation » ? Non pas pour travailler mieux, avec plus de temps ; mais pour supprimer toujours davantage de postes.

Fermetures de sites, externalisation des missions, rémunérations gelées, effectifs insuffisants… Ce qui se passe aux Finances Publiques est à l’image de ce qui se passe à la SNCF, à La Poste, dans les Hôpitaux et dans l’ensemble des dits « services publics ».

Contre les suppressions de postes et pour une augmentation générale des salaires : les revendications des grévistes des Finances Publiques sont celles de tous les travailleurs.

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