Urgences du CHU de Nantes : Une mort qui ne doit rien à la fatalité13/02/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/02/44_chu_nantes.jpg.420x236_q85_box-0%2C54%2C760%2C481_crop_detail.jpg

Brève

Urgences du CHU de Nantes

Une mort qui ne doit rien à la fatalité

Illustration - Une mort qui ne doit rien à la fatalité

Mardi 8 février une femme est décédée sur un brancard aux urgences de Nantes. Après un malaise sur la voie publique en fin de matinée, elle a été prise en charge aux urgences du CHU. Les électrocardiogrammes étant considérés comme rassurants, en attente de résultats complémentaires, elle est restée sur le brancard jusqu’à 16h où, suite à un nouveau malaise cardiaque, elle n’a pu être ranimée. Le journal Ouest-France rapporte qu’il y avait 130 patients blessés simultanément, saturant la capacité de prise en charge.

Cette situation de surcharge aux urgences n’est malheureusement pas exceptionnelle et s’aggrave. Il y a en ce moment en moyenne plus de 9h d’attente en traumatologie pour être pris en charge. Le manque de lits, en particulier en soins de suite et de réadaptation, conduit à faire attendre les patients aux urgences pendant des heures. Faute d’embauches en nombre suffisant avec des salaires corrects, il manque également du personnel pour pouvoir soigner et accueillir dignement les usagers.

Ces choix faits par les gouvernements successifs depuis les années 80, privilégiant les logiques comptables à la santé de la population, sont criminels.

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