Brève
Aisne
Ex-Impress-Laon : procès gagné pour les salariés
Il y a quelques jours, les quelque 150 anciens salariés d'Impress ont enfin reçu un chèque, censé indemniser leur licenciement après la fermeture de l'usine en 2009.
La justice a mis tout ce temps à reconnaître ce que les travailleurs ont dénoncé depuis le début : il n'y avait pas de motivation économique valable et l'entreprise a manqué à ses obligations de reclassement.
Seule une petite minorité de travailleurs a pu retrouver du travail souvent moins bien payé. La plupart ne trouve que des missions d'intérim et c'est encore plus dur pour les plus de 50 ans. La situation a entraîné des situations difficiles divorces, dépressions et suicides.
Ce chèque d'un montant qui représente entre 6 et 24 mois de salaires, selon l'ancienneté, sera évidemment le bienvenue mais il est loin de pallier toutes les difficultés entraînées par cette fermeture dont le seul but était d'augmenter le profit du groupe auquel appartenait Impress.
Cela illustre la nécessité qu'il y a d'imposer l'interdiction des licenciements !