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Goodyear-Amiens : la haine tenace des patrons contre les ouvriers combatifs
Un an après la fermeture de l'usine, mardi 17 février, neufs délégués de la CGT ont été mis en garde à vue dans le cadre d'une enquête : il est reproché aux ouvriers d'avoir retenu deux cadres dans l'usine lors de la lutte contre les licenciements.
La direction viole ainsi les accords signés dans lesquels elle s'engageait à renoncer à toutes les poursuites relatives à des actes commis lors de la lutte contre le licenciement des 1200 salariés de l'entreprise.
Le mensonge d'une reprise de l'usine par le groupe Titan enfin dévoilé, les ex-salariés continuent de dénoncer le soit-disant motif économique qui aurait contraint les patrons à licencier et ils se mobilisent toujours régulièrement à plusieurs centaines pour se faire entendre dans la zone industrielle.
Et si cela provoque la rancune des patrons, c'est au contraire un motif de fierté pour les travailleurs.