Brève
Aisne
Le silence des cimetières…
Le service de déminage de l'Aisne a quitté le fort de Bruyères et Montbérault pour le dépôt de Crépy - Fourdrain.
Cent ans après le début de la Première Guerre mondiale les démineurs de l'Aisne réalisent encore chaque année entre 600 et 700 interventions, ce qui représente de 50 à 80 tonnes de munitions par an, c'est dire que la guerre de 14 - 18 fait encore parler d'elle...
... et les silences de l'État
Au cours de cette guerre qui a beaucoup marqué la région, plusieurs centaines de soldats français ont été fusillés parce qu'ils s'étaient rebellés contre des ordres criminels ou mutinés contre la guerre et beaucoup, « pour l'exemple », pour terroriser le reste de la troupe.
Après un siècle de silence des autorités, une commission officielle parle de réhabiliter ces soldats... on verra si c'est le cas.
Mais ce qu'on ne verra pas, c'est la mise en accusation de cette société qui envoya à la mort des millions d'ouvriers et de paysans défendre les intérêts des bourgeoisies française, allemande, anglaise, etc., qui se partageaient le monde avec la peau des peuples.
Et pour cause, car les gouvernements qui se succèdent sont aux ordres de la bourgeoisie et toujours prêts, pour défendre les intérêts de celle-ci, à sacrifier les travailleurs sur l'autel du profit.