Brève
Oise
Nestlé-Froneri - Beauvais : les salariés se font respecter !

Après de multiples actions depuis l’annonce de la fermeture de Nestlé-Froneri à Beauvais, et plusieurs jours de grève, les 240 travailleurs de l’usine de production ont obligé Nestlé à payer.
Une centaine d’anciens de plus de 56 ans partiront avec une garantie de revenu jusqu’à la retraite.
Une autre centaine a droit à une prime extra-légale de 70 000 euros.
Il y a des sommes moins importantes pour les plus jeunes embauchés.
À ]a présentation des résultats devant tout le personnel, c’étaient applaudissements et larmes de joie d’avoir osé affronter Nestlé, et, avec le concours imprévu de l’ambiance gilets jaunes, d’arriver à le faire payer !
Maintenir les salaires des quelque 500 personnes, embauchés, prestataires, intérimaires, concernés par la fermeture de l’usine ou même renoncer à cette fermeture, aurait coûté… 0,25% du bénéfice annuel de la multinationale.
Alors oui, Nestlé peut et doit payer, et bien au-delà de ce qu’il s’est senti obligé de concéder.