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Brève
Charente
« Rythmes scolaires » : une atteinte grave au service public d’éducation
La rentrée des écoliers du primaire voit s'appliquer la réforme du rythme scolaire dans 35 communes de la Charente. Les élèves travailleront une demi-journée en plus, le mercredi matin, ce qui entraîne une réduction de l'horaire les autres jours. Les cours cessent plus tôt, en l'occurrence 15h45 ou 16h. Pour créer une activité jusqu'à 16h30, voire parfois jusqu'à 18h30, les communes concernées sont tenues d'organiser des « temps d'activité périscolaire » (TAP). Le paiement du personnel d'animation, le matériel sont à la charge de la commune, à laquelle pour l'instant l'État apporte une contribution de 50 euros par élève. Par exemple, il en coûte 80 000 euros par an à la commune d'Angoulême. Dans certaines communes, les parents ne payent rien. Dans d'autres, comme Angoulême, il en coûte entre 1,60 et 4,80 euros par semaine aux parents. L'inscription à ces activités est facultative.
Les enfants auront donc accès ou non à ces activités, et elles commencent à être payantes. L'État se désengage, et les enfants ne bénéficient pas des mêmes prestations. C'est un coin dangereux enfoncé dans le principe d'une école publique et gratuite, offrant à tous les mêmes services. Un nouveau changement, pernicieux et nuisible aux intérêts des élèves et des familles, instauré par le gouvernement socialiste.