Une cure d’austérité qui passe mal

Licenciement brutal de 25 contractuels fin août, suppression des RTT jusqu'en décembre, mobilité interne du personnel, modification des roulements de travail, suppression momentanée de nombreuses formations professionnelles. Pour rétablir l'équilibre budgétaire de l'hôpital, la direction s'en prend en grand au personnel.

Partout, des postes d'infirmières, d'aides-soignantes, d'agents de services hospitaliers, d'ouvriers manquent, ce qui rend les conditions de travail de plus en plus difficiles au détriment des patients.

Des agents se sont rassemblés à l'appel de la CGT et Sud pour dénoncer ces mesures. Tous déclarent ne pas avoir choisi ce métier pour faire ce travail bâclé et mettre en danger la sécurité des patients. Face à une direction qui ne parle que chiffres et budget, ils sont décidés à continuer la mobilisation et amplifier l'action.