Grenoble : Le capital en deuil16/03/20162016Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Grenoble

Le capital en deuil

Médias, patrons et ministres, jusqu’à Hollande, pleurent la disparition du patron grenoblois Serge Kampf qui fut à la tête de Capgémini, un des leaders mondiaux de services informatiques. Ses admirateurs glorifient cet ingénieur parti de rien en 1967, pour bâtir un empire fort aujourd’hui de 180 000 salariés.

C'est oublier que ce capitaliste passionné de rugby, qu’il a contribué à transformer en nouveau « sport business », était surtout doué pour un autre sport, plus violent, celui des affaires.

Serge Kampf a  construit  Capgemini et sa propre fortune (estimée à 350 millions) à force d’acquisitions, de restructurations de dizaines de sociétés, de comptes dans les paradis fiscaux et surtout en exploitant la matière grise des travailleurs de plusieurs continents qui l’ont enrichi lui et ses actionnaires.

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