Toulouse : Après Freescale, Motorola Mobility03/01/20132013Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Toulouse

Après Freescale, Motorola Mobility

En 2004, la division semi-conducteurs de Motorola à Toulouse, qui fabriquait des puces électroniques, avait été cédée au fabricant américain Freescale. Depuis août dernier, Freescale a fermé son atelier de production, avec un millier de licenciements à la clé (intérimaires compris). Eh bien, voilà maintenant que Motorola Mobility, devenu filiale de téléphones portables de Google pour 12,9 milliards de dollars, annonce son intention de fermer son site toulousain, dans le cadre d'un plan mondial de 4 000 suppressions d'emplois, principalement aux USA et qui se traduirait par la disparition de 170 emplois à Toulouse.

Google, c'est un des principaux géants de l'internet et de la téléphonie mobile, qui s'est lancé, comme ses concurrents, dans une vaste partie de Monopoly industriel sur le dos des travailleurs des branches ou filiales qui lui paraissent les moins rentables, comme Motorola, aussi bien ici en France, qu'aux Etats-Unis, en Chine ou à Singapour.

Molex, Freescale, Texas Instruments, Motorola, tous ces grands groupes qui ont fait suer des milliards de profits aux travailleurs d'un bout à l'autre de la planète (et qui continuent) ne donnent pas dans l'originalité : comme les sociétés françaises (Thalès, Valéo, Safran), elles licencient ou sous-traitent les licenciements au nom de la sauvegarde des dividendes des actionnaires.

Pour mettre un terme à cette dictature contre l'emploi des travailleurs, il est urgent de se battre pour l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, avec maintien du salaire !

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