Brève
Toulouse
Après les violences policières, non à la répression judiciaire !
Suite aux comparutions immédiates pour participation à des manifestations interdites, d'autres manifestants vont être jugés à Toulouse à partir du 4 décembre. C'est donc une double répression qui touche ces manifestants. Le jour même de la manifestation, ils ont été gazés par la police. Et la justice voudrait les voir condamnés.
Les interdictions de manifester se sont multipliées ces derniers mois. Les autorités les justifient en évoquant les éventuels débordements violents des manifestants. Mais interdire une manifestation n'empêche pas d'éventuels casseurs d'y venir et provoque aussi des heurts avec des manifestants d'autant plus indignés que l'État prétend les empêcher de s'exprimer.
Manuel Valls n'est évidemment pas étranger à ces interdictions. Son obsession à marquer sa différence en affirmant sa posture d'homme à poigne, le poussent à restreindre cette liberté élémentaire. Au point de vouloir se montrer plus à droite que la droite...
Lutte Ouvrière s'associe au rassemblement de protestation organisé ce jeudi 4 décembre à 13h devant le TGI de Toulouse, pour exiger l'amnistie des condamnés et l'arrêt des poursuites contre les inculpés.