Montpellier : Au nom de la concurrence.16/02/20152015Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Montpellier

Au nom de la concurrence.

Quand les employés de France Télécom raccordent un immeuble ou un lotissement à la fibre optique et que tout est en place, il faut encore attendre trois mois pour pouvoir, enfin, en bénéficier.

Anciennement, au temps du monopole de France Télécom, les abonnés étaient raccordés au téléphone ou à internet le jour même, en même temps que l'ensemble de l'installation.

Ce délai de trois mois est imposé par l'ARCEP, Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, pour permettre à un - éventuel - opérateur concurrent de proposer des abonnements aux usagers, en même temps que France Télécom qui a réalisé les travaux.

La fibre optique, c'est le progrès qui permet d'aller plus vite avec plus de débit.

Mais la concurrence, cela ralentit le processus, et par ailleurs cela induit des coûts supplémentaires, du travail en plus, du matériel qui fait double, triple ou quadruple emploi (les antennes des différents opérateurs de téléphonie mobile par exemple).

L'intention des différents opérateurs c'est, une fois les travaux lourds et les frais effectués par France Télécom, se partager la galette.

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