Brève
Toulouse
Centre de Rétention de Cornebarrieu : la logique du chiffre
D'après le rapport des associations qui sont présentes sur le Centre de rétention de Cornebarrieu (en banlieue Toulousaine) 1636 personnes ont été « placées », c'est-à-dire enfermées, en 2010. Leur seul « délit » : avoir fui des conditions d'existence insupportables dans leurs pays d'origine et se voir refuser leur régularisation après un véritable parcours du combattant, faits de boulots et de logements précaires.
Mais pour chasser sur les terres électorales de l'extrême-droite, le gouvernement veut du rendement dans les interpellations et les expulsions. Alors, comme en témoigne la CIMADE, on trouve de plus en plus d'enfants en centre de rétention.
Quant aux conditions de la rétention, elles ont été considérablement alourdies depuis l'été 2011, ne serait-ce que pour faire valoir ses droits à la justice. Cela se traduit par un allongement des durées d'enfermement et la multiplication des mesures arbitraires d'éloignement.
Cette politique est ignoble et abjecte. Régularisation de tous les sans-papiers !