Brève
Haute-Garonne
Le 115 en colère
Depuis jeudi dernier, le 115 ne répond plus aux appels d'urgence des personnes à la rue. Face au manque de places d'hébergement, - 90% de demandes non satisfaites - et la dégradation de leurs conditions de travail, les salariés ont décidé de se faire entendre.
Cette situation dure depuis des mois, voire des années, mais la seule réponse de la préfecture a été l'expulsion de leurs locaux de militants et de familles de sans abri par la police.
Et cela alors qu'il existe de nombreux logements vides que l'Etat se refuse à réquisitionner.