Brève
Toulouse
Librairie Privat : préserver les profits, pas les emplois
Après Castéla fermée en 2011, c'est au tour des 13 salariés de la librairie Privat à Toulouse d'être menacés d'une fermeture. Ils étaient en grève le 14 avril à l'occasion de la réunion du Comité d'entreprise. C'est que le groupe Chapitre, le propriétaire, prétextant des « difficultés financières » prévoit un « plan de redressement rapide ».
Les exemples ne manquent pas pour savoir qui sont les victimes de la « rapidité » de ce genre de « redressement » : ce sont les travailleurs, considérés comme les « variables d'ajustement » de profits qu'il faut, eux, à tout prix conserver.
Neuf librairies du groupe seraient ainsi condamnées à la disparition. Quant à la librairie toulousaine, elle fait déjà saliver quelques grands fauves de l'immobilier.
Face à cette rapacité patronale qui se moque bien du sort des salariés, il faut imposer l'interdiction des licenciements et le contrôle, par la levée des secrets bancaire et commercial, de la comptabilité de tous ceux qui sont prêts à nous jeter à la rue.