Sanofi : aucun plan de licenciement n’est justifié

La cour d'appel de Paris a prononcé, lundi 11 mars, l'annulation du plan de réorganisation de Sanofi, prévoyant 914 suppressions d'emplois par des départs « volontaires », et 800 redéploiements de postes par de la mobilité interne.

À l'époque, Arnaud Montebourg, après avoir qualifié ce plan d' « inacceptable », s'était contenté ensuite d'une prétendue baisse des suppressions d'emplois. Comme à son habitude, le gouvernement laissait les mains libres à un patron licencieur. Le ministre et la direction de Sanofi ne comptaient certainement pas avec la mobilisation des travailleurs, qui manifestent leur colère depuis huit mois par des débrayages et des manifestations.

Maintenant la direction de Sanofi devra revoir sa copie mais les travailleurs de Sanofi, « Sanofric » comme ils ont rebaptisé l'entreprise, ne sont toujours pas à l'abri... car la copie sera sans aucun doute du même acabit.

Sanofi, premier groupe pharmaceutique en Europe avec près de 9 milliards de bénéfices, a largement les moyens de maintenir tous les emplois sans perte de salaire.