Brève
Toulouse
Une ville qui n’est pas rose pour tout le monde
Dans les 57 quartiers dits « sensibles » de Midi-Pyrénées la moitié de la population vit avec moins de 799 euros (revenu médian), et pour les 13 quartiers les plus en difficulté, ce revenu médian est inférieur à 640 euros. Ces chiffres publiés récemment par l'Insee sont d'autant plus révoltants que Toulouse est une des villes les plus riches de France, avec un revenu mensuel médian de 1 700 euros.
Ces quartiers voient leur situation se dégrader à grande vitesse, avec la montée du chômage et de la misère. Le gouvernement et les pouvoirs publics se dédouanent à bon compte par des mesurettes comme le « plan pauvreté », qui ne changeront rien à la situation. Car quand il s'agit de s'attaquer au principal facteur de misère, c'est-à-dire au patronat, qui licencie à tour de bras et qui profite de la précarité et des bas salaires, ils pointent aux abonnés absents. Et pire même, ils justifient toutes les attaques patronales contre le niveau de vie et l'emploi des travailleurs.