il y a urgence

Les urgences de l’hôpital de Lens sont presque toujours débordées. Par exemple, lundi dernier dès le matin, il était annoncé 8h d’attente. Des patients étaient envoyés vers d’autres hôpitaux, à Seclin, Beuvry ou Béthune. Certains n’avaient même pas un siège pour attendre après un accident de la route. Pour les cas les plus graves, les pompiers et ambulanciers devaient attendre 2h pour avoir un brancard.

Le personnel hospitalier exprime son ras le bol face à une situation qui se dégrade sans arrêt, et fait ce qu’il peut pour y faire face. Ils s’inquiètent de ce que sera la situation dans le prochain hôpital, qui sera plus petit.

L’Etat baisse constamment les budgets pour se soigner, son mépris pour les malades et les soignants est révoltant. Cette dégradation a commencé il y a longtemps mais les nouvelles attaques d’aujourd’hui mènent à des situations invivables.