Lycée Hélène-Boucher Paris 20e (75) : La politique d’intimidation ne passe pas19/06/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/06/Lyc%C3%A9e_H%C3%A9l%C3%A8ne-Boucher_2.JPG.420x236_q85_box-0%2C242%2C2576%2C1691_crop_detail.jpg

Brève

Lycée Hélène-Boucher Paris 20e (75)

La politique d’intimidation ne passe pas

Illustration - La politique d’intimidation ne passe pas


Quarante-huit lycéens de différents établissements parisiens ont investi jeudi 6 juin, vers 18 heures, le lycée Hélène-Boucher dans le 20e arrondissement, pour dénoncer les massacres à Gaza.

Les lycéens n’avaient pas eu le temps de s’installer dans le lycée qu’une armada de policiers s’était lancée à leur poursuite dans les couloirs de l’établissement. Réfugiés dans une salle, ils ont été plaqués au sol, après force usage de gaz lacrymogènes. Tous ont été menottés, mains dans le dos, escortés comme des bandits vers les véhicules de police, dispersés dans différents commissariats parisiens, puis libérés après vingt-quatre heures de garde à vue..

Des élèves, garçons et filles, tous mineurs, ont témoigné des insultes à caractère raciste ou homophobe et des brimades, dans la salle de classe d’abord, puis lors de la longue attente dans les véhicules, les mains toujours entravées, ou bien au commissariat lors des interrogatoires. Ces méthodes policières répondent à la volonté du gouvernement d’intimider ceux et celles qui veulent manifester leur solidarité à la population palestinienne. Les coups de matraque et les heures de garde à vue n’imposeront cependant pas le silence dans les rangs.

L’arrêt de toute poursuite policière et judiciaire et l’abandon par le rectorat de toute sanction disciplinaire contre les élèves sont exigés par le Collectif des parents indignés, constitué dans la foulée des gardes à vue. 

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