Leur société
Mayotte : l’urgence selon le gouvernement
Le gouvernement a décrété un couvre-feu sur les îles ravagées par le cyclone. Or, beaucoup d'habitants des bidonvilles n'ont pas encore vu le moindre secours. Ils se débrouillent seuls et ne peuvent compter que sur l'entraide et la solidarité. Ils récupèrent ce qu’ils peuvent du désastre pour se nourrir et s’abriter. Ce que les autorités appellent « pillage ».
Pour le gouvernement, l'urgence est à mettre des interdits supplémentaires. Or, depuis des dizaines d’années, l’État n’a pas accordé de moyens pour construire des logements et des infrastructures essentielles. Mais pour envoyer des gendarmes et organiser des opérations de répression, il se précipite.