Brève
Mayotte : patrons vautours
Alors que bien des habitants de Mayotte ne savent pas comment boire ou manger, beaucoup de patrons locaux imposent des conditions de travail indécentes, refusent de payer les heures supplémentaires, licencient sous prétexte de « force majeure », ou exploitent les plus vulnérables, notamment les sans-papiers, avec des salaires de misère.
Les mêmes demandent à l’État de faire sauter toutes les limites, d’imposer dans le cadre de la future loi d’urgence pour la reconstruction de Mayotte que l’amplitude de la journée de travail soit portée à 14h, que le travail du dimanche soit autorisé. En contrepartie, ils promettent d’augmenter les heures supplémentaires et le salaire minimum mais à condition d’être totalement exonérés de cotisations !
Le cyclone n’a pas fait perdre aux patrons le sens de leurs intérêts de classe. La tempête sociale, ils ne l’auront pas volée.