Dans les entreprises
Michelin : « C’est pas dans les salons qu’on obtiendra satisfaction ! »
Les négociations entre Michelin et les syndicats ont débuté au siège du groupe à Clermont-Ferrand sur le « plan d’accompagnement » des 1 200 salariés des usines de Cholet et de Vannes censées fermer d’ici l’été.
En fait les actionnaires n’entendent rien négocier du tout : ils veulent imposer que ces licenciements leur coûtent le moins cher possible. Les 35 000 euros de prime supra-légale, les 500 euros par année d’ancienneté et les 18 mois pour se reconvertir sont surtout un accompagnement vers la précarité, en ces temps où il ne suffit pas de traverser la rue pour retrouver du travail.
Contre ces conditions indignes et pour des compensations bien plus conséquentes, des dizaines de travailleurs se sont retrouvés le 17 décembre sous les fenêtres de la direction de l’usine de Cholet. Leur combat continue !