De l'argent pour l'hôpital public, pas pour les Rafale !

Vendredi 17 octobre, une semaine après que la chef du service de cardiologie de l’hôpital de Riom a annoncé sa démission, faute de médecins cardiologues depuis des années, un rassemblement de 150 personnes a eu lieu devant l’hôpital pour soutenir le personnel hospitalier. C’est le fonctionnement de l’hôpital qui est en jeu.

En effet, le service de cardiologie est indispensable au service d’urgence récemment rénové. Il est indispensable aussi aux autres services comme la gériatrie et la chirurgie. Après la fermeture au printemps dernier du laboratoire et son remplacement par une navette quotidienne entre Riom et le laboratoire du CHU de Clermont-Ferrand où sont réalisées les analyses, le personnel hospitalier, comme la population craignent que l’on aille encore, par économie et par incurie, vers l’abandon de la cardiologie. Ce service est primordial pour la population du nord du département pour laquelle, le service cardiologie du CHU de Clermont est trop éloigné et pas en mesure de prendre davantage de patients.

Il vient d’être proposé, provisoirement, d’adjoindre quatre médecins cardiologues du CHU pour une demi-journée chacun, quatre jours par semaine, pour assurer la permanence des consultations, mais cela ne permet pas de maintenir un suivi des patients en urgence. Cette partie du service est toujours suspendue à partir du 3 novembre. Autant dire que le personnel hospitalier n’est pas du tout rassuré.