SNCF Masséna Paris 13e (75) : Ça met la rage !28/11/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/11/15788821282_d8852d9dd9_b.jpg.420x236_q85_box-0%2C45%2C1023%2C621_crop_detail.jpg

Brève

SNCF Masséna Paris 13e (75)

Ça met la rage !

Illustration - Ça met la rage !

On voit, jusqu'à l'absurde, la découpe, la désorganisation des services. Ces découpes ont pour objectif d’être soumises à appel d’offre pour filialiser, privatiser, externaliser. Le but ? Satisfaire les ambitions des futurs patrons du ferroviaire dans la course aux profits. Dirigeants SNCF et gouvernants nationaux ou régionaux (droite ou gauche), se hâtent à ces découpes et s’apprêtent à piétiner nos contrats de travail. 

Pour eux, les conditions de travail, d’emploi, de salaire ne sont que des entraves à leur appétit. Ce n’est pas le qualificatif « privé » ou « public » qui leur importe, c’est de pouvoir toucher les dividendes de notre travail ainsi que les subventions et aides de l’état payées avec les impôts.

Le choix de perdre un peu… pour gagner plus

Entre dirigeants, ils reconnaissent que cet éclatement, cette balkanisation, augmenterait les coûts de gestion. Mais ils jugent que les filialisations permettront de réduire de manière plus importante les coûts salariaux, sur notre dos !

Pas si facile à… faire avaler !

D’un côté la direction cherche à inquiéter et montre ses muscles. De l’autre elle susurre dans des coins qu’ici ce sera moins pire qu’ailleurs. Des dirigeants disent même vouloir placer certains en filiale, pour leur bien évidemment.

Faire planer le doute et individualiser le sort de chacun… Tel est l’objectif pour tenter de diviser, de nous opposer en concurrents (alors qu’on fait souvent le même boulot) à IC, TER, TGV, Fret, Réseau… Pourtant ils savent bien que sans nous et notre cohésion, sans la concorde entre services, les trains ne peuvent rouler. C’est là qu’est notre force, c’est cela qu’ils craignent !

Le capitalisme serait ’y… d’un autre âge ?

Un article Reporterre dévoile une expertise confidentielle extérieure fournie à la SNCF, qui démontre que la liquidation de Fret SNCF est une absurdité économique et écologique.

Mais dénoncer, analyses pointues à l’appui, ne suffira pas. Dirigeants et gouvernants s’en moquent. Leur préoccupation n’est pas l’intérêt général, la protection de l’environnement, ou la lutte contre les accidents routiers… Ce rapport dénonce bien la gestion bête et méchante. Mais pour ne pas subir leur stupidité, où seul leur intérêt à court terre prime, il y a urgence à arracher le pouvoir des mains des capitalistes et de l’État à leur service.

(extraits du bulletin LO)

Partager