Vœux de nouvelle année

2025 a commencé par le transfert en filiales de 1200 cheminots des lignes « étoile d’Amiens », de Nantes, Nice-Marseille… Après la liquidation de Fret SNCF (500 emplois supprimés et 4500 mis à disposition de filiales de droit privé). Visiblement ces désorganisations n’en sont qu’au début.
C’est toujours au prétexte de concurrence que nous sont annoncées des dégradations des conditions de vie et de travail des transférés. Mais aussi pour ceux qui restent SNCF.

Les signatures syndicales d’accords sur ces procédures de mutations autoritaires ne nous protègent en rien. Au contraire, elles cautionnent ces pratiques. Quant à leur demande de repousser l’échéance, et de nouveaux débats parlementaires, c’est dérisoire.

Faut rien attendre des négociations entre patrons et dirigeants syndicaux. Ce n’est qu’ensemble à la base que nous pourrons faire face à la remise en cause de nos acquis que ces filialisations cachent. Préparer cette opposition, c’est notre souhait 2025.

Toujours aussi bien… desservi

2025 commence bien ! Clermont/Paris bloqué pour panne en hiver, de nuit, près de 12 heures de retard. Sur la ligne C, « interruption » pour panne dans Paris. Hier, 5h de panne dans l’Yonne d’un TGV inoui avec transbordement. Les vieilles BB7200 agonisent les unes après les autres, d’où plus de liaison jusqu’au 10/01 sur Paris Étampes Orléans.

La régularité globalement continue à se dégrader. Sans compter les suppressions de trains, les retards (+15mn) touchent 1 train sur 10. Pour les Intercités c’est 19%. Vent, pluie, trop chaud ou trop froid… Les prétextes climatiques cachent mal la vétusté du matériel et des installations. Faut croire que le seul critère de gestion pris en considération par nos dirigeants est celui… du profit ?

(extrait du bulletin LO)