Les travailleurs en grève déterminés à faire payer l'actionnaire

Jeudi 14 novembre les travailleurs de Dumarey ont voté la poursuite de leur grève à l’assemblée générale qui s’est tenue devant l’entrée de l’usine à 13 heures.

Ils avaient invité tous ceux qui les soutiennent à un barbecue. Des militants d’autres entreprises, comme Clestra, des cheminots de la SNCF Strasbourg, de l’UD CGT, et des anciens de l’entreprise ont pris la parole pour affirmer leur soutien aux grévistes contre une direction qui use de menaces et de chantage pour les faire arrêter la grève.

Dans l’après-midi, le patron, Guido Dumarey en personne, est arrivé au volant de sa Porsche et s’est mis à donner l’ordre de dégager palettes et braseros et de reprendre le travail demain matin, vendredi.

Il a été reçu par des huées de la part des travailleurs et des syndicalistes de la CGT qui ne se sont pas gênés de l’envoyer paître. D’autant qu’une nouvelle communication venait de tomber dont le ton ne pouvait qu’attiser la colère des travailleurs : elle évoquait des salaires de 3 000 € brut mensuels pour des salarié de 55 ans et 30 ans d’ancienneté ! Aucun ouvrier ne gagne ça chez Dumarey !

Les syndicats réclament 70 000 euros de prime supra légale. Les travailleurs refusent d'être licenciés sans rien alors que ZF et Dumarey ont bati des fortunes sur leur travail. La grève continue !